holothurie brune Actinopyga echinites scientifique qui a décrit l'espèce en premier et dont le genre à été modifié par la suite décrit par (JaegerG. J. Jaeger : ?, 1833) autres noms : holothurie épineuse nom anglais : deep-water redfish Echinodermes / Holothuries / Concombre de mer Taille adulte 20cm - 30cm Profondeur 1 - 30m L'holothurie brune a le corps de couleur orange à brun foncé, épais en son milieu et s'affine aux deux extrémités. Le tégumenttégument : tissu organique qui recouvre le corps des animaux comme la peau ou les écailles est épais et lisse à légèrement plissé. La face dorsale est couverte de papilles et de podiapodia : (pluriel de podium) tentacules extensibles permettant de se déplacer (pieds ambulacraires), ou de capturer grâce à la ventouse située à l'extrémité, présents sur les étoiles de mers, ophiures, oursins et holothuries.. La face ventrale est plus claire, les podiapodia : (pluriel de podium) tentacules extensibles permettant de se déplacer (pieds ambulacraires), ou de capturer grâce à la ventouse située à l'extrémité, présents sur les étoiles de mers, ophiures, oursins et holothuries. ventraux sont jaunissants. La bouche est ventrale et compte vingt tentacules. L'anus est terminal et armé de cinq dents. Il n'y a pas de tubes de Cuvier. Les spécimens de l'île de la Réunion ont parfois deux séries parallèles de taches brunes de part et d'autre de l'axe du dos. Couleurs
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Fiche espèce n°1262 créée par Philippe BOURJON
[1880] océan Indien | Île de la Réunion - France | arrondissement de Saint-Paul | L'Hermitage les Bains | Lagon de l'Hermitage les Bains | 1m
Philippe BOURJON | 23 mars 2010 Canon G10 © Tous droits réservés |
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Espèces ressemblantes et leur répartition
Atlantique Est : Holothuria tubulosa papilles pointues, sans tubercules Indo-Pacifique : Holothuria fuscogilva sans tubercules; Stichopus herrmanni avec tubercules et papilles; Actinopyga obesa la couleur tend davantage vers le marron; Bohadschia vitiensis les papilles sont entourés d'un anneau foncé; Actinopyga echinites tégument plissé et sans tube de Cuvier; Actinopyga miliaris |
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Généralités Ces holothuriesholothurie : échinoderme à corps mou et allongé comprenant les concombres de mer vivent sur des fonds divers : sable, vase, éboulis, fonds durs ou herbiers. Elles se déplacent en rampant sur le substrat par contraction de leur corps et à l'aide des pieds ambulacrairesambulacraire : les pieds ambulacraires ou podia des échinodermes sont rétractiles et munis de ventouses pour leur déplacement appelés podias. Détritivoresdétritivore : qui se nourrit de débris d’animaux ou de végétaux, elles prélèvent les particules organiquesorganique : Qui provient de tissus vivants, par opposition à chimique. du sédiment ingéré qu'elles rejettent en formant de longs chapelets de sable nettoyé, appelés les fèces, facilement repérables par les plongeurs. A l'une des extrémités de leur corps se trouve la bouche entourée de tentacules rétractiles destinés à saisir le sable et à identifier le lieu. L’orifice anal ou cloacalcloaque ou cloacal(e) : cavité ou orifice commun aux voies intestinales, urinaires et génitales se situe à l’autre extrémité et c'est par celui-ci que certaines espèces d'holothuries holothurie : échinoderme à corps mou et allongé comprenant les concombres de mer rejettent de longs filaments blancs et collants pour se défendre, appelés tubes de Cuvier. Pour se reproduire, les mâles et les femelles se redressent et libèrent leurs gamètesgamète : Cellule reproductrice mâle (spermatozoide) ou femelle (ovule). en pleine eau. Quelques espèces sont aussi capables de se scinder en deux (scissiparitéscissiparité : mode de reproduction asexuée caractérisé par la division de l'organisme en deux parties qui formeront chacune un individu complet.), chaque partie se régénérant en deux mois environ, l’essentiel étant reconstruit entre 7 et 9 semaines. Certaines espèces se ressemblant beaucoup, seule une étude des spiculesspicule : partie en calcaire, silice ou chitine, en forme d'aiguille inférieure à 0,1mm, constituant le squelette des éponges, tuniciers, certains octocoraliaires et échinodermes. permet de les différencier. Principalement en Asie, elles sont consommées après un traitement long et complexe avant d’arriver à la bêche de mer ou le trépang, nom du produit final. Ebouillantées pour éliminer les spiculesspicule : partie en calcaire, silice ou chitine, en forme d'aiguille inférieure à 0,1mm, constituant le squelette des éponges, tuniciers, certains octocoraliaires et échinodermes. du tégumenttégument : tissu organique qui recouvre le corps des animaux comme la peau ou les écailles et l’holothurineholothurine : substance secrètée par les holothuries toxique pour les poissons, elles sont séchées ou fumées avant d'être mangées le plus souvent en soupe. |
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Particularités de l'espèce Actinopyga echinites se camoufle en se couvrant d'un mélange de poussière de sable et de mucus.mucus : sécrétion visqueuse et translucide produite par les muqueuses d'un organisme afin de le protèger. |
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Répartition de l'espèce Indo-Pacifique tropical de l'Afrique de l'Est, Philippines, Australie du nord, jusqu'en Nouvelle-Calédonie. repéré en rouge sur la carte à compléter mer de Corail, mers de l'archipel indonésien, mer des Philippines, mer de Bohol, île de la Réunion, île Maurice, île Rodrigues, nord Australie, Madagascar, Mozambique |
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Zones de répartition pour la recherche par secteur L'espèce Actinopyga echinites - holothurie brune peut être partiellement présente dans ces zonesIndien Ouest central sud Pacifique Ouest central nord Pacifique Ouest central sud . |
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Carte avec le relief bathymétrique Carte avec les frontières des nations | |||||||||||||||||||||||||||||||
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Autres noms scientifiques non-valides Actinopyga caroliniana Tan Tiu, 1981 Actinopyga echinites crassa Panning, 1944 Actinopyga plebeja (Selenka, 1867) Muelleria echinites Jaeger, 1833 Muelleria plebeja Selenka, 1867 |
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