murène à tête jaune Gymnothorax rueppellii scientifique qui a décrit l'espèce en premier décrit par McClellandJohn McClelland : 1800-1883 naturaliste britannique, 1844 autres noms : murène à bandes brunes nom anglais : yellowhead moray ![]() Poissons / Poissons osseux / Murène Taille adulte 55cm - 80cm Profondeur 1 - 55m La murène à tête jaune a un corps serpentiforme allongé de couleur gris bleuté avec des bandes verticales gris foncé qui deviennent noires au niveau de la nageoire dorsale. De larges points foncés sont intercalés entre ces bandes sur la nageoire dorsale. Sa tête est jaune avec deux bandes gris clair à marron qui ne se rejoignent pas sous le corps. Couleurs
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Fiche espèce n°1348 créée par Willy COUARD![]()
[2181] mer Rouge | Égypte | Egypte sud | Marsa Nakari | récif nord Marsa Nakari | 1m
Pascale VRAY | 7 octobre 2010 Photo prise de nuit près de la plage à très faible profondeur - Canon G11 © Tous droits réservés |
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Espèces ressemblantes et leur répartition
Indo-Pacifique : Gymnothorax enigmaticus bandes verticales jointent sous le corps, tête jamais jaune. |
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Généralités Les murènes vivent généralement dans les cavités (cavernicoles ou cryptiquecryptique : Espèce qui vit ou se trouve cachée dans les grottes, cavernes, anfractuosité.) des zones rocheuses ou des récifs coralliens, et parfois sur les fonds sableux ou couverts d'algues. Leur peau est épaisse et visqueuse pour mieux se glisser dans les anfractuosités. Pour respirer, elles ne cessent d'ouvrir et de fermer leur gueule pour alimenter leurs branchiesbranchies : Organes internes ou externes chez les animaux aquatiques leur permettant de respirer en utilisant l'oxygène dissous dans l'eau.. Le plus souvent de nuit, elles chassent et se nourrissent de poissons (piscivorepiscivore : Qui se nourrit de poissons.), de crustacéscrustacé : Arthropode à respiration branchiale possédant une carapace dure. ou de mollusques. Pour chercher leurs proies, elles se fient à leur odorat très sensible, plutôt qu'à leur mauvaise vue. Lors d'une capture de poulpe, elles utilisent parfois une remarquable technique pour arracher le tentacule du mollusquemollusque : animal au corps mou, composé d'une tête, d'une masse viscérale, et d'un pied; dépourvu de squelette interne, non articulé, généralement muni d'une coquille externe ou interne. : elles forment un noeud près de leur queue et le font remonter jusqu'à leur tête puis arrachent le tentacule immobilisé. Elles avalent leurs proies entièrement, leurs dents ne permettant pas de les découper. Leur gorge formant des plis s'élargie pour que les plus grosses proies puissent y passer. Des petites crevettes ou des labres nettoyeurs pénètrent dans leur bouche pour ôter les restes alimentaires ainsi que les parasitesparasite : Organisme incapable de vivre par lui-même, il vit aux dépends d’un autre organisme appelé hôte dont il tire sa nourriture. sur leur peau : relation commensale. |
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Particularités de l'espèce Active surtout la nuit, Gymnothorax rueppellii est très craintive et peut être agrissive. On la trouve sur les platiers et les lagons où elle se nourrit principalement de poissons, crustacéscrustacé : Arthropode à respiration branchiale possédant une carapace dure. ou poulpes. |
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Danger Les murènes se défendent quand on les dérange ou lorsqu'elles se sentent menacées par exemple en bloquant leurs issues de fuite. Leur morsure peut être profonde et la salive parfois venimeuse peut s'y infiltrer. De plus, les chairs atteintent peuvent s'infecter du fait de présence de souillures alimentaires interdentaires. En cas de morsure, il est nécessaire de bien désinfecter la plaie si l’on veut obtenir une guérison plus rapide. |
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Répartition de l'espèce Indo-Pacifique de la mer rouge aux îles Hawaï, Marquise et de Mangareva jusqu'aux Australes Fréquence de répartition ![]() |
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Zones de répartition pour la recherche par secteur L'espèce Gymnothorax rueppellii - murène à tête jaune peut être partiellement présente dans ces zonesMer Rouge . |
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Carte avec le relief bathymétrique Carte avec les frontières des nations | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Autres noms scientifiques non-valides Echidna zebra (Non Shaw, 1797) Gymnothorax nubile (Non Richardson, 1848) Gymnothorax punctatofasciatus Bleeker, 1863 Muraena nubila (Non Richardson, 1848) Muraena punctatofasciata (Non Bleeker, 1863) Dalophis rueppelliae Mcclelland, 1844 Gymnothorax petelli (Bleeker, 1856) Gymnothorax ruepelliae (Mcclelland, 1844) Gymnothorax rueppelliae (Mcclelland, 1844) Gymnothorax ruppeli (Mcclelland, 1844) Gymnothorax ruppelli (Mcclelland, 1844) Gymnothorax ruppelliae (Mcclelland, 1844) Gymnothorax rueppelliae (Mcclelland, 1844) Gymnothorax signifer Bliss, 1883 Lycodontis petelli (Bleeker, 1856) Lycodontis rueppelli (Mcclelland, 1844) Lycodontis rueppelliae (Mcclelland, 1844) Muraena petelli Bleeker, 1856 Muraena ruppelli (Mcclelland, 1844) |
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